Autrement selon une expérience déterminée mais dont on peut plus ou moins prévoir les effets et les aléas, il y a une stimulation du fait de devoir effectuer, comprendre un jugement, passer outre des préjugés et aussi revoir nos habitudes ; j’en ai fait l’expérience et je vais donc vous l’exposer, bien que celle-ci comme la taille ne soit pas un élément suffisant pour devenir plus intelligent, en plus ceci ajouté à l’instabilité de l’adolescence peut être trop. Après avoir étudié trois ans en Grande-Bretagne (et un an en Allemagne, aussi j’ai eu de nombreux amis natifs de ces pays à cette période) c’est du voyage dont je veux traiter, car il est certain celui-ci stimule la pensée et ceci de par le fait qu’un environnement étranger nous force à réfléchir ou à rejuger ce que nous avons jugé d’une autre manière dans notre pays et dans une autre langue, ce qui nous pousse ainsi à revoir nos habitudes, mais affirme aussi le chemin de l’esprit en concevant bien que différents mots peuvent exprimer la même logique. Cependant pour ne pas devenir fous (ce que personnellement j’ai évité) à cause de l’instabilité et de la fatigue que provoque le doute en nos pensées, en laissant parfois même la place à nos passions (de manière non excessive pour moi), ce qui pourrait nous perdre comme sur un océan dont nous ne connaissons pas tous les repères, les écueils et les limites, où ainsi nous nous sentons diminués ; mais pour profiter au mieux de notre stimulation intellectuelle : il est probable qu’il soit meilleur de retourner dans l’environnement où nous avons établi les bases de nos pensées (ce que j’ai fait) et donc nos points de repères, surtout si nous les reconnaissons meilleurs que les nouveaux qui nous sont proposés après plusieurs années (ce que des amis natifs du pays étranger peuvent confirmer), ceci pouvant aussi varier selon les différents milieux plus ou moins intellectuels d’une civilisation, et les périodes ; ainsi que nous ayons fait naître le doute dans notre esprit en voyageant devient exploitable, avec suffisamment de stabilité pour bien pousser la remise en question. En plus du problème d’instabilité et de fatigue le fait que le séjour se passe dans un pays où on parle une langue étrangère peut produire un autre trouble psychologique contingent, car on prend l’habitude d’essayer de combler le plus rapidement possible certaines parties de discours, qui semblent juste être du bruit, par des mots qui pourraient y correspondre, ainsi peut se développer un problème qui est celui d’interpréter n’importe quel bruit comme une possible association de mots, ce qui peut donner l’impression d’entendre des voix(1) ; sachant en plus que ces voix peuvent dire des choses irritantes selon l’état d’esprit dans lequel on se trouve, ce qui peut déclencher des crises d’énervement (passagères si cela s’accompagne d’une douleur passagère par exemple) ; cependant il faut remarquer que ceci peut arriver aussi à ceux qui simulent souvent des conversations seuls et de manière interne, d’ailleurs le fait d’écouter des chansons en langue étrangère pourrait poser un peu le même problème mais l’impératif des délais de compréhension n’est pas propice à développer à un tel point le phénomène. Suivant ces différents problèmes il faut comprendre aussi que les mieux disposés et prédisposés, dont je faisais partie, sortent les plus bénéficiaires d’expériences à l’étranger, car il faut prendre garde au méandre de la folie pour les autres s'ils n'ont pas suffisamment de logique pour bien juger et rejuger les choses ; et comprendre aussi que si cela dure trop longtemps, au point de faire partie de cette autre civilisation que nous visitons, nous risquons fort de nous retrouver dans une situation handicapante, ceci de par le fait que nous ne parlons pas cette langue comme ceux qui, aussi bien prédisposés que nous, sont nés avec, et enfin nous sommes toujours perçus plus ou moins comme des étrangers, ce qui enlève du crédit et peut pousser à l’histrionisme ou à la paranoïa (merci d’éviter de m’appliquer ceci). Il peut être possible que cela soit au moins équivalent dans un autre pays si nous sommes lésés dans le nôtre et que les règles naturelles de l’humanité sont mieux appliquées dans le pays que nous voulons intégrer. Aussi remarquons que la vertu du peuple et de ses dirigeants comme le confirme M. (de) Montesquieu (cf. De l’esprit des lois 1) est bien la clé de la cohésion d'un pays avec les règles naturelles de l'humanité et si un pays rejette ces règles, on peut se douter qu'il s'éloigne des vertus et quand il devient trop difficile de les rétablir dans notre patrie il est naturel d'aller les chercher ailleurs. En recherchant la vertu logiquement nous devons d’abord nous tourner vers la république et surtout pour l’instant la peut-être utopique démocratique de base, qui puisse exister seulement si la vertu règne, car sinon le peuple n'est pas apte à prendre des décisions au nom de sa patrie puisqu’il ne peut même pas en prendre de bonnes pour lui-même ; bien qu’il soit bon de noter que le peuple ne puisse être consulté, surtout selon un suffrage basique, que dans des considérations très générales car il n’a pas le même statut qu’un expert comme le confirme Socrate dans Criton de Platon. Le problème est qu’un Etat qui ne peut exister que de par la vertu générale ne peut pas se permettre, s’il y arrive (la France n’y arrive pas en ce moment, mais cela n’est peut-être pas possible), de s'avilir en acceptant des étrangers aux mœurs douteuses car les faibles d’esprit se laisseraient détourner trop facilement et dès lors l’équilibre du pays serait en danger (ceci restant plus ou moins vrai selon le degré d’implication du peuple dans les décisions). Pour ce qui est du racisme, il ne semble pas devoir être accepté, même si certaines caractéristiques physiques formant les races laissent deviner une adaptabilité plus ou moins bonne à certains climats, car ceci ne démontre aucunement la valeur d’une race par rapport à une autre dans l’absolu mais seulement relativement. Cependant il est difficile d’être naïf au point de ne pas se rendre compte que l’intelligence donne à certaines races le dessus sur d’autres pour beaucoup de choses, même si elle ne s’adapte pas aussi bien à tous les climats, et que le mélange excessif de certaines races peut mettre l’intelligence en danger ; sachant qu’elle rend la vie plus agréable en résolvant beaucoup de problèmes (être intelligent est normalement plus agréable que de ne pas l’être).
(1) : Pour ma part je dois avouer que cela n’a pas été trop prononcé, car contrairement à d’autres je ne me suis pas fait conseiller l’hôpital psychiatrique (je n’ai jamais rien eu dans les limites du vraiment anormal), ce que les professeurs pouvaient être censés faire.
Pour ce qui est de la vertu je veux préciser que en général, donc toutes confondues, elle mène à l'amour du pays qui se trouve donc en être une. Mais il faut faire attention à ne pas laisser l'inclination vers le vice donc cette passion passer avant, car de ceci naît la corruption.
Il résulte donc de tout ceci que le salut, aux yeux de notre peuple et des autres, est dans la vertu et que l’utile et juste vérité est un bon moyen de s’y tenir. Cependant si c’est pour chercher le vice qu’on veut partir, je crois que cela risque de rendre la vie encore plus difficile, car dans ces Etats il n’y a pas de lois sûres et le rejet des étrangers est souvent plus fort finalement ; en plus, du vice il y en a normalement toujours suffisamment pour lui préférer la vertu après expérience.
Autrement, je suis désolé de ne pas pouvoir relater du cas du séjour dans un pays où on parle la même langue que dans celui d'origine ; mais c'est un cas que je n'ai pas vécu suffisamment longtemps (mon expérience en Allemagne était un peu courte aussi).
ReplyDeleteAu sujet de la capacité du peuple à prendre des décisions, je peux donner l'exemple, d'un exercice à l'école pour lequel ceux qui sont en dessous d'un certain niveau feront en majorité la même erreur, car ce n'est pas parce qu'ils sont plus nombreux à faire cette erreur qu'ils ont raison, il y a un bien une faute de faite.
ReplyDeleteAussi, à l'université dans laquelle j'étais en Grande-Bretagne, dans ma formation qui était en rapport avec les produits pétroliers, il semblait se dessiner assez clairement que certains professeurs musulmans ou sympathisants musulmans favorisaient les élèves musulmans ou sympathisants. Ainsi on pouvait avoir l'impression d'avoir affaire à une entreprise d'islamisation (d'ailleurs, après un moment, j'ai essayé de jouer au sympathisant musulman et cela a fonctionné, si je me souviens bien, même si je ne voulais pas être musulman). Autrement la consommation de produits toxiques (alcool, cannabis ...) et l'agressivité qui en découle étaient très présents.
ReplyDeleteMais relativement au dernier commentaire, je crois que le fait que je ne voulais pas devenir musulman avait été remarqué, même après avoir joué au sympathisant.
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