La suite

    Les définitions étant finies, je vais relater de l'évolution de la vie humaine.

Définition : âmes ou esprits

Unités qui créent et entretiennent un ensemble ou équilibre donné (en fait ce sont des sous-ordres de « l’ordre des choses »). Cette appellation convient ici aux logiques supérieures à l’esprit humain car leur supériorité fait qu’elles sont comme si elles avaient conscience de tout ce que fait l’humain et donc même de sa conscience, bien qu’elles agissent selon un ordre bien défini qui implique la prédisposition, ceci car leur perfection fait qu’elles aient une conscience instantanée, confondue avec leur volonté et leur entendement ; cependant elles peuvent s’incarner d’une manière un peu inférieure dans l’être humain, qui ainsi doit éviter la superstition car sa compréhension de la prédisposition est partielle, il ne doit donc mettre du rapport qu’entre les choses où il sait qu’il s’en trouve par suite logique, et ne pas penser ordonner matériellement certains faits uniquement par la pensée, donc de manière schizoïde, car le corps est l’intermédiaire incontournable de l’action humaine sur l’extérieur. Enfin selon cette définition nous pouvons comprendre qu’une bête n’a pas d’âme établie dans son encéphale, alors que l’ensemble des bêtes en a une gérant toutes leurs actions réunies ; aussi la conception des animaux en a une, ce qui implique que si l’être humain possède une âme personnelle, son corps lui est conçu par une autre supérieure qui comprend aussi les bêtes.

Définition : l'âme humaine

Je vais définir l’âme en tant que raisonnable, qui est appelée aussi l’esprit ou la raison ; elle est cette perfection ordonnatrice spécifique à l’humanité, qui lui est nécessaire pour gérer le déclenchement automatique de sa mémoire développée, et donc de son nombre très important de données qui vient de la complexité de son système nerveux et surtout de son encéphale, où cette âme siège ; ceci afin d’éviter les folies ou les déviances qui sont des dysfonctionnements de cette mécanique quand elle est développée à ce point, ce qui se vérifie car ces problèmes se produisent en cas de faiblesse de la volonté spirituelle qui laisse se développer une lacune dans un enchaînement logique entraînant une erreur trop gênante, comme pendant certains rêves pouvant par exemple dévier en délires bizarres ; erreur qu’il faudrait pour un esprit alerte tendre à combler raisonnablement, ce qui est censé se passer en général dans le cas de retours de logiques désuètes, incomplètes, et inappropriées qui interagissent avec des logiques présentes, ceci à cause de souvenirs utiles mais qui par leur ensemble développé de données remémorent des parties logiques appropriées à un autre contexte, ou moins complètes, et qu’il faut éviter.

Cette âme, cette conscience apparaît avec la complexité de l’assemblage de la matière, comme la vie qui possède aussi un aspect autonome issu de sa complexité ; en effet contrairement à un organisme vivant une molécule simple ne peut pas se multiplier par une inclination interne indépendante des actions extérieures, alors que les molécules complexes D’A.D.N. qui forment les organismes les plus primitifs permettent leur reproduction par un programme qui y est inscrit ; évidemment relativement à l’extérieur ce phénomène peut se produire seulement si les matériaux nécessaires sont environnants. Ainsi avec la complexification nous obtenons ce facteur supplémentaire de l’autonomie humaine qui est sa raison ; celle-ci participe à sa domination sur les autres espèces en plus de sa grande mémoire, en lui permettant par son pouvoir spirituel ordonnateur l’analyse consciente et la production logique ; aussi notons que l’âme est l’outil premier de la hiérarchisation, car c’est celui qui l’utilise le mieux qui peut montrer le chemin que lui seul trouve aux autres en vue du bonheur général, et ceci se justifie par le fait que « l’ordre des choses » est plus directement son maître puisqu’il est la cause première de la logique (bien que la discussion puisse aider ses conclusions). Ainsi il est normal que ce soit l’esprit qui doive organiser la force, et ceci pour éviter le chaos et la destruction, par le vice donc l’imperfection, qui étend le malheur.

           Ensuite nous pouvons remarquer ce qu’implique cette différence entre l’humain et les autres animaux vertébrés, car l’âme permet de contrôler, l’imagination, les souvenirs, les habitudes, et les sentiments ; et ceci se fait car pour l’humain il n’y a pas un simple phénomène automatique, mais en plus la possibilité d’analyse consciente et avancée, renforcée par celle de production de logique par induction ou déduction suivant le phénomène de cause à effet, permettant ainsi de mieux gérer les actions internes et externes, et de corriger ce que perçoivent les sens, comme les effets d’optique ; aussi pour ce qui est de la mémoire cette production offre en plus ce qu’il est possible de désigner par une mémoire logique indépendante du cerveau ; puis pour ce qui est des sentiments nous voyons ici apparaître deux autres degrés en plus de celui défini avec l’encéphale, et qui sont, pour le deuxième la reconnaissance consciente du premier degré, puis pour le troisième l’analyse spirituelle qui en découle, à partir duquel nous pouvons concevoir un sixième sens permis par la raison qui est la perception des natures ou formes équilibrielles (cf. définition faite avant à ce sujet : ici). Tout ceci montre bien que la raison est un atout mais il faut noter l’importance des expériences physiques pour la perfection de l’esprit humain, car elles permettent l’initialisation et l’entretien du sens logique. Aussi pour ce qui est du rêve rappelons que durant le sommeil la production logique est moins présente pour influencer les aléas automatiques et les laisse ainsi défiler, pouvant même contrairement aux bêtes retracer des réflexions, et s’il peut arriver qu’une vraie réaction instantanée de production logique se déclenche, c’est ici seulement dû à un rapprochement de l’éveil, même si on peut considérer qu’il y ait une présence très ralentie de l’âme en sommeil profond. Enfin il y a une nuance qu’il est important de faire, qui est que même si cette production logique est interne à l’humain, elle peut en être aussi indépendante si relativement aux faits elle existe vraiment dans « l’ordre des choses » hors de l’imagination humaine.

Définition : l’encéphale

L’encéphale est un organe commun à tous les animaux vertébrés, il se trouve placé dans la boite crânienne, aussi il est prolongé par les nerfs via la moelle épinière sauf pour les nerfs crâniens ; ses fonctions principales et communes servent à la gestion de ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur du corps, par l’intermédiaire des sens qui sont divisés en la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat ; ceux-ci véhiculent les informations par les nerfs jusqu’à des zones spécifiques de l’encéphale, qui ensuite gère les actions. L’ensemble des nerfs, lui est divisé en deux parties générales la réceptrice et la motrice ; le rôle sensitif donc récepteur est toujours actif plus ou moins ; pour ce qui est du rôle moteur, il se distingue encore en deux sous-parties, la végétative qui gère uniquement les actions nécessaires comme la respiration, la faim, l’appétit sexuel, la digestion, le fonctionnement cardiaque, le système sanguin, etc... ; et la partie somatique qui gère selon les aléas de la vie les actions sur l’extérieur de manière directe, et indirecte par la programmation contingente via les habitudes et souvenirs issus d’actions qui se reproduisent de la même manière.

L’encéphale dans sa gestion des données a certaines fonctions définies comme la mémorisation, qui permet d’emmagasiner des logiques, qui pourront ensuite se déclencher automatiquement dans une situation en partie analogue à celle mémorisée ; notons qu’il procède du déclenchement une imagination donc une action interne, qui peut être accompagnée par un mouvement du corps sur le monde extérieur. L’imagination est donc aussi une fonction importante qui permet de conduire des sensations issues des cinq sens en différé, formant ainsi des combinaisons logiques inconscientes, qui peuvent être à la base des problèmes psychosomatiques liés à des troubles physiques passés ; en plus de ceci elle gère les rêves par ses aléas, à ce sujet il faut savoir que seul « l’ordre des choses » connaît la place du rêve dans les actions animales (l’âme de l’existence des animaux par exemple ayant une compréhension moins complète, voir une définition à venir), car le songe endormi peut être juste révélateur d’une volonté ou inclination qui n’aura pas lieu ; ou cause d’un enchaînement d’idées récentes et indépendantes qui pourra être chimérique donc faux, ou juste et qui se passera ; ou venir d’un enchaînement appris où les idées sont donc dépendantes ; ou encore du souvenir d’une chose périodique, ce qui revient au déclenchement automatique décrit ci-devant. Les origines du rêve peuvent donc être diverses mais une trace reste plus ou moins dans la mémoire et peut donc ensuite durant l’éveil influencer l’ordre des idées selon celui qu’offre la mémoire. Autrement de l’activité de l’encéphale accompagné du reste du système nerveux viennent aussi les sentiments à leur premier degré, qui peuvent se résumer par la combinaison de six sentiments premiers qui sont le désir qui est une inclination vers l’obtention d’une chose ressentie comme manquante ou venant à manquer, dont la variation peut mener au blasement ou absence de désir par excès d’une chose, puis à l’aversion qui est le désir de ne plus ou pas posséder une chose; aussi il y a l’admiration en tant qu’étonnement devant une chose nouvelle qui déclenche une attention prolongée ; ensuite la joie et la tristesse qui expriment le bien-être et le mal-être ; enfin la confiance pouvant mener à l’amour et la peur pouvant mener à la haine, qui viennent dans un premier temps du résultat de l’admiration.

Enfin remarquons que les capacités exprimées dans cette description générale de l’encéphale permettent des actions techniques communes aux animaux vertébrés et leur transmission d’une génération à l’autre. Généralement l’apprentissage de ces techniques se fait par un enchaînement d’actions ayant mené à un sentiment de bien-être et donc bien mémorisé ; mais les capacités d’analyser son analyse sensorielle primitive, d’analyser sa capacité permettant d’analyser son analyse primitive, de déduire et d’induire une analyse méthodique, et celle d’avoir des constructions inventives et non imitatives pouvant être des méthodes d’analyses nécessitant des inventions techniques, ne sont pas considérées car elles ne sont pas des capacités animales communes.

Définition : logique ou forme ou nature, d’un équilibre (ou osons équilibrielle)

Logique ou forme ou nature¹, d’un équilibre (ou osons équilibrielle) : 

            Ici la forme s’entend dans sa totalité² donc de manière interne et externe. Ce qui pris généralement signifie l’ensemble des rapports entre chaque partie d’un corps, donc qui lui est propre, et ainsi nécessaire dans sa totalité pour son existence définie en tant qu’équilibre, donc résistante, et hormis Dieu limitée dans l’espace, donc dont le milieu extérieur peut changer. Quand j’utilise Dieu, il faut comprendre « l’ordre des choses » et non une considération mystique et/ou religieuse, car si on considère la chimie, il y a bien un ordre dans les choses, qui fait qu’une réaction chimique se produit de la même manière dans les mêmes conditions (et cela est difficilement discutable). Aussi, il est possible d’ajouter que le corps humain fonctionne avec des réactions chimiques et des actions physiques, donc est soumis à un ordre qui définit la logique de l’équilibre qui le forme.

1 : Cf. René Descartes, 6^ème méditation, § 21. / 2 : Cf. G. W. Leibniz, Monadologie.

Pour commencer

   Pour commencer, je vais publier quelques définitions utiles pour la compréhension de ce qui va suivre, ainsi la manière dont j'utilise certains mots sera plus claire (car il peut, il y avoir différentes manières de comprendre ces mots).