Définition : l'âme humaine

Je vais définir l’âme en tant que raisonnable, qui est appelée aussi l’esprit ou la raison ; elle est cette perfection ordonnatrice spécifique à l’humanité, qui lui est nécessaire pour gérer le déclenchement automatique de sa mémoire développée, et donc de son nombre très important de données qui vient de la complexité de son système nerveux et surtout de son encéphale, où cette âme siège ; ceci afin d’éviter les folies ou les déviances qui sont des dysfonctionnements de cette mécanique quand elle est développée à ce point, ce qui se vérifie car ces problèmes se produisent en cas de faiblesse de la volonté spirituelle qui laisse se développer une lacune dans un enchaînement logique entraînant une erreur trop gênante, comme pendant certains rêves pouvant par exemple dévier en délires bizarres ; erreur qu’il faudrait pour un esprit alerte tendre à combler raisonnablement, ce qui est censé se passer en général dans le cas de retours de logiques désuètes, incomplètes, et inappropriées qui interagissent avec des logiques présentes, ceci à cause de souvenirs utiles mais qui par leur ensemble développé de données remémorent des parties logiques appropriées à un autre contexte, ou moins complètes, et qu’il faut éviter.

Cette âme, cette conscience apparaît avec la complexité de l’assemblage de la matière, comme la vie qui possède aussi un aspect autonome issu de sa complexité ; en effet contrairement à un organisme vivant une molécule simple ne peut pas se multiplier par une inclination interne indépendante des actions extérieures, alors que les molécules complexes D’A.D.N. qui forment les organismes les plus primitifs permettent leur reproduction par un programme qui y est inscrit ; évidemment relativement à l’extérieur ce phénomène peut se produire seulement si les matériaux nécessaires sont environnants. Ainsi avec la complexification nous obtenons ce facteur supplémentaire de l’autonomie humaine qui est sa raison ; celle-ci participe à sa domination sur les autres espèces en plus de sa grande mémoire, en lui permettant par son pouvoir spirituel ordonnateur l’analyse consciente et la production logique ; aussi notons que l’âme est l’outil premier de la hiérarchisation, car c’est celui qui l’utilise le mieux qui peut montrer le chemin que lui seul trouve aux autres en vue du bonheur général, et ceci se justifie par le fait que « l’ordre des choses » est plus directement son maître puisqu’il est la cause première de la logique (bien que la discussion puisse aider ses conclusions). Ainsi il est normal que ce soit l’esprit qui doive organiser la force, et ceci pour éviter le chaos et la destruction, par le vice donc l’imperfection, qui étend le malheur.

           Ensuite nous pouvons remarquer ce qu’implique cette différence entre l’humain et les autres animaux vertébrés, car l’âme permet de contrôler, l’imagination, les souvenirs, les habitudes, et les sentiments ; et ceci se fait car pour l’humain il n’y a pas un simple phénomène automatique, mais en plus la possibilité d’analyse consciente et avancée, renforcée par celle de production de logique par induction ou déduction suivant le phénomène de cause à effet, permettant ainsi de mieux gérer les actions internes et externes, et de corriger ce que perçoivent les sens, comme les effets d’optique ; aussi pour ce qui est de la mémoire cette production offre en plus ce qu’il est possible de désigner par une mémoire logique indépendante du cerveau ; puis pour ce qui est des sentiments nous voyons ici apparaître deux autres degrés en plus de celui défini avec l’encéphale, et qui sont, pour le deuxième la reconnaissance consciente du premier degré, puis pour le troisième l’analyse spirituelle qui en découle, à partir duquel nous pouvons concevoir un sixième sens permis par la raison qui est la perception des natures ou formes équilibrielles (cf. définition faite avant à ce sujet : ici). Tout ceci montre bien que la raison est un atout mais il faut noter l’importance des expériences physiques pour la perfection de l’esprit humain, car elles permettent l’initialisation et l’entretien du sens logique. Aussi pour ce qui est du rêve rappelons que durant le sommeil la production logique est moins présente pour influencer les aléas automatiques et les laisse ainsi défiler, pouvant même contrairement aux bêtes retracer des réflexions, et s’il peut arriver qu’une vraie réaction instantanée de production logique se déclenche, c’est ici seulement dû à un rapprochement de l’éveil, même si on peut considérer qu’il y ait une présence très ralentie de l’âme en sommeil profond. Enfin il y a une nuance qu’il est important de faire, qui est que même si cette production logique est interne à l’humain, elle peut en être aussi indépendante si relativement aux faits elle existe vraiment dans « l’ordre des choses » hors de l’imagination humaine.