Santé, psychologie, médecine, recherche, Serge LE COZ, Serge L'ETERNEL
Tuesday, June 23, 2020
Pendant l’adolescence (partie 1)
Au long de ce moment difficile de la vie : nous commençons à concevoir des règles de bien-être et tentons généralement de les appliquer avec des groupes d’amis afin de les préciser, en plus notre corps nous offrant plus ou moins la possibilité de passer les règles des autres nous testons l’utilité de la force ou au moins de la prestance, individuellement ou en groupe, afin de nous permettre vraiment de choisir et d’expérimenter la vie. Ainsi durant l’adolescence nous avons souvent un comportement plus ou moins rebelle (aussi la présence de problèmes de santé peut amplifier ceci, cf. « Pendant l’enfance » à la fin), mais ce qui doit vraiment être reproché est l’erreur volontaire car la nature humaine étant inférieure à celle de « l’ordre des choses », elle est irrémédiablement confrontée à ses lacunes ; donc l’obstination à faire ce que l’expérience nous a prouvé comme mauvais à répétition est généralement démoniaque, car nous devons éviter de prendre de mauvaises habitudes ; ainsi une mauvaise expérience, surtout si elle nous a été déconseillée, nécessite un délai pour au moins réfléchir, afin de savoir s’il y a une erreur corrigible ; aussi le vice par inexpérience est moindre, et encore plus celui contre lequel il n’y a pas eu de prévention. Mais il faut bien comprendre que durant cette période il y a une volonté de faire changer les choses qui vient du perpétuel changement de notre individu augmenté par la puberté, évidemment cette volonté se justifie en réalité un peu par le fait que la nature humaine est soumise à l’erreur, donc qu’il faille réexpérimenter les choses, pourtant l’humanité possède aussi des bases stables qui lui sont nécessaires pour évoluer et dont il faut accepter les limites ; cependant la certitude étant une constante, l’inconstance des choses à cet âge nous en donne peu, à part au moins celles que les choses changent, et que pour juger qu’elles changent il faut exister, et aussi des faits comme 1 et 1 font 2. Mais la situation est plus ou moins difficile, car à l’inconstance due à notre corps, des problèmes familiaux, et une inconstance dans nos idées due à trop d’erreurs dans nos efforts intellectuels, peuvent en rajouter, ainsi on peut finir par trop écouter ses sens car eux s’imposent à nous constamment, ou même tomber dans la plus totale anarchie à tous les égards (cela ne doit pas m’être attribué, comme d’autres choses, cependant ici je précise), mais alors c’est le sentiment de mort et de désespoir qui s’installe ; et plus notre monde est instable, plus il en est ainsi, ceci évidemment à partir d’une limite normale de changement car il ne faut pas se cloisonner dans la plus totale immobilité.
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