Ainsi nous devons avoir compris qu’être intelligent n’est pas une fin en soi car si c’est au service du vice nous sommes très mauvais et si c’est au service de la vertu nous sommes très bons, bien qu’au service du bien on soit toujours plus intelligent en fin de compte qu’au service du mal (être intelligent est une chose, mais le rester en est une autre). De par ailleurs imiter les autres seulement n’est généralement pas suffisant pour bien mener sa vie, mais ceux, qui sont assez raisonnables pour se soumettre aux règles que « l’ordre des choses » donne à d’autres parce qu’ils ne comprennent pas suffisamment de concepts de la Nature pour avancer quand la vie les force à faire un choix, ne peuvent pas être blâmés au contraire ; mais il faut encore qu’ils s’assurent que celui qu’ils suivent va bien dans le bon sens et ainsi par exemple ne pas trop se fier aux richesses qui ne sont pas tout le temps le fruit des vertus (et ne vont donc pas toujours avec le bonheur qui dépend de la santé, même s’il faut un minimum de richesse). Cependant relativement au bon sens, donc à la manière de le trouver, il est clair que notre entourage est composé d’une infinité de choses qui dépendent les unes des autres en tant que parties de « l’ordre des choses », et nous aussi nous dépendons d’elles de par l’équilibre des forces et les échanges d’énergie, qui agissent dans le sens de la possibilité de l’existence commune selon les priorités ; c’est pourquoi plus nous connaissons les choses qui nous entourent plus il nous est simple de suivre le plus adéquatement possible leur équilibre ou de reconnaître ceux qui les suivent (il faut aussi écouter son instinct, car il gère des choses très complexes) ; aussi il est vain d’aller à l’encontre des règles que « l’ordre des choses » applique à ses parties car leur équilibre est infiniment puissant, donc il est bon de nous y soumettre, sans oublier qu’une des règles du vivant est la survie ; selon quoi il vaut mieux s’adapter au sens que les choses ont prouvé depuis longtemps que de vouloir tout changer, à moins que nous trouvions à certains faits une absurdité démontrable clairement. Ainsi nous devons prendre part selon nos capacités et nos vertus à l’action humaine et plus spécialement à celle de notre civilisation ; selon quoi nous participons à différents échelons à la construction de la chaîne des vérités découvertes, ce qui fait notre puissance et devient inévitable face au développement des autres civilisations, ceci comprenant qu’il faille le plus possible faire participer utilement les citoyens, des différents échelons, à la société pour éviter les dérives morales individuelles nuisibles à sa cohérence ; d’ailleurs considérant que nos capacités et nos vertus peuvent changer, notre échelon devrait pouvoir en faire autant. Aussi il est bon de remarquer que les vérités simples que le meilleur penseur puisse acquérir en une seule vie ne suffisent pas pour vivre sereinement donc sans une trop forte crainte de se faire agresser ou de tout perdre, selon quoi il faut cumuler les connaissances des générations et se fortifier par le rapprochement de « l’ordre des choses » donc de connaissances complètes et parfaites ; et même si la connaissance démultiplie la force, l’habileté, et améliore la résistance du corps face aux maladies, il faut aussi considérer le cumul des actions (de plusieurs personnes) qui augmente l’étendue et la flexibilité de la puissance, en permettant ainsi d’organiser selon les spécificités corporelles de chacun la protection et le développement de ce qui est vraiment bien.
No comments:
Post a Comment