Aussi n’oublions pas la satisfaction de notre corps car si l’acte raisonné est préférable donc satisfaisant moralement, il ne faut pas trop rejeter les effets des sens, parce qu’il n’y a pas de mal à contenter les sens si cela contente aussi la morale ; en effet la vie trouve ses directives initiales dans la perception des sens, mais il faut ensuite savoir choisir un moindre mal pour un plus grand bien dans le futur. En fait la perception interne et externe réglée par de bonnes habitudes, donc par la vertu, peut devenir plus un soutien pour la morale qu’un opposant, opposition qui se présente trop souvent avec de mauvaises habitudes, la vie devient donc beaucoup plus douce et tranquille une fois la fougue des mauvaises habitudes domptée ; et ici se développe donc la sérénité qui ajoutée à la satisfaction, personnelle et relative aux problèmes qu’on évite avec les autres, d’être vertueux, devient le bien-être optimal et donne le souverain Bien avec les plus et les moins dus à la nature humaine. Tout en notant que les sens procurent plus de plaisir quand on est en bonne santé, il y a une ambiance intérieure qui est très importante, mais il faut peut-être le vivre pour le comprendre (les meilleurs souvenirs sont souvent ceux de quand la santé était meilleure). Contrairement par le vice on peut s’agresser d’une part soi-même corporellement (alcool, cannabis…), ce qui gêne aussi le raisonnement, et d’autre part les autres par l’énervement qui en découle, ces autres que son vice peut aussi agresser indépendamment de son irritabilité par un vil égoïsme ; agression qui dans tous les cas relativement à soi ou aux autres est peu valeureuse, donc peut être déprimante, et/ou porte à la rancune, donc peut entraîner la paranoïa, selon quoi le vice trop prononcé développe la basse folie.
No comments:
Post a Comment